A propos

A propos

Sur cette page, nous vous apportons des informations plus précises sur le cadre scientifique de notre activité afin d'éclairer la pertinence et la rigueur de nos actions.

Agréable et enrichissante lecture !

 Ludopédagogie : de quoi s'agit-il ?

La ludopédagogie selon la méthode ENCÉFAL est un concentré des travaux de recherche du docteur en Psychologie Élisabeth GRIMAUD. Elle repose sur 3 piliers d'ordre : 
  1. Biologique : Les pratiques favorisant la santé du cerveau,
  2. Cognitif : Les activités visant à améliorer les capacités (mécanismes) du cerveau,
  3. Psychologique : L'état d'esprit à adopter pour améliorer son bien-être.
La ludopédagogie consiste à utiliser les jeux pour développer les capacités du cerveau et travailler son bien-être.

Les jeux que nous utilisons sont des jeux de société ou des activités ludiques créées par les ludopédagogues. Chaque jeu (ou activité ludique) présente ses caractéristiques propres :
  • Il fait appel aux intelligences multiples d'une part,
  • Il stimule des fonctions cognitives spécifiques d'autre part.
En fonction des besoins identifiés et de l'objectif à atteindre, le praticien en ludopédagogie propose un plan d'actions combinant plusieurs jeux et activités ludiques. Ce plan respecte les affinités sensorielles des bénéficiaires et les capacités cérébrales à renforcer.

Les fonctions cognitives : de quoi parle-t-on et pour quelle utilité ?

Les fonctions cognitives sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent notamment de communiquer, de percevoir notre environnement, de nous concentrer, de nous souvenir d’un événement ou d’accumuler des connaissances. Ce sont les différentes facettes de la pensée humaine.
On considère les fonctions cognitives de base et les fonctions cognitives supérieures.

Les fonctions de base sont :
  1. La MÉMOIRE : elle est de plusieurs natures. Elle concerne toutes les informations, connaissances, habiletés enregistrées et stockées dans le cerveau à court terme ou à plus long terme.
  2. L'ATTENTION : Capacité à être alerte à son environnement et à maintenir son attention sur une durée de temps appropriée. Quand l'attention est soutenue, on parle de concentration.
  3. Le RAISONNEMENT : Capacité à poser un problème de manière réfléchie pour trouver une solution.
  4. Le LANGAGE : Fonction solide qui permet de constituer un lexique (du vocabulaire) et de communiquer.
  5. L'IMAGERIE MENTALE : Représentation mentale de ce que nous percevons.
Les fonctions supérieures dites exécutives sont :
  1. Le CONTRÔLE INHIBITEUR : Capacité à bloquer nos automatismes à dire stop à une information non pertinente.
  2. La FLEXIBILITÉ MENTALE : Capacité à alterner 2 activités, à passer d'un plan A à un plan B.
  3. La MISE A JOUR DE LA MÉMOIRE DE TRAVAIL : Prise en compte d'informations nouvelles pour rafraichir sa mémoire.
  4. La PLANIFICATION : Plan d'action pour atteindre un objectif.
  5. La VITESSE DE TRAITEMENT : Rapidité avec laquelle l'information est traitée, la tâche est exécutée.
Toutes ses fonctions sont utiles à l'homme pour apprendre, organiser sa pensée et agir.
Un trouble d'une ou plusieurs fonctions perturbe le fonctionnement de l'individu et peut présenter un frein dans certains domaines de sa vie, voire un handicap.

 Vous avez dit Psychologie Positive ?

Source Site de l'Association Française et francophone de Psychologie Positive : https://assospsychologiepo.wixsite.com/affpp/psychologie-positive

"La psychologie positive est l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions." Gable et Haidt, 2005.
La psychologie positive est fondée sur la croyance que les gens veulent mener une vie enrichissante et épanouissante, cultiver le meilleur d’eux-mêmes et améliorer leur expérience de l’amour, du travail et du jeu. Elle a 3 préoccupations majeures :
  • les émotions positives,
  • les traits individuels positifs
  • et les institutions positives.

Comprendre les émotions positives implique l’étude de la satisfaction dans le passé, le bonheur dans le présent et l’espoir dans l’avenir.


Comprendre les caractéristiques individuelles repose sur l’étude des forces de caractère et des vertus, comme la capacité d’aimer et d’être aimé(e), le courage, l’optimisme, la résilience, la créativité, la curiosité, l’intégrité, l'humour, la maîtrise de soi et la sagesse.


Comprendre les institutions positives implique l’étude des forces qui favorisent de meilleures collectivités, comme la justice réparatrice, la responsabilité, la civilité, la citoyenneté, la parentalité, le dévouement, l’altruisme, l’éthique du travail, le leadership, le travail d’équipe, le but et la tolérance.


Certains des objectifs de la psychologie positive permettent de construire une science qui prend en charge l’étude scientifique et la validation d’applications concrètes dans les domaines suivants :

  • Les couples, familles et les écoles qui permettent aux enfants de s’épanouir
  • Les milieux de travail qui favorisent la satisfaction et la productivité élevée
  • Les collectivités qui encouragent l’engagement civique
  • Les thérapeutes qui s’appuient sur les points forts de leurs patients
  • L’enseignement de la psychologie positive
  • Des interventions de la psychologie positive dans les organisations et les communautés etc.


La Psychologie Positive n'est pas la Pensée Positive et ne s'oppose pas à une psychologie qui serait négative

Lorsque nous parlons de psychologie positive, il vient à l'esprit de nos interlocuteurs 2 remarques :
  • "Il existerait donc une psychologie négative ?"
  • "C'est la méthode Coué" ou bien "Ah, c'est la pensée positive !"
Qu’on se le dise :
  • Il n'existe pas de psychologie négative. La psychologie "classique" se focalise sur les troubles, leurs causes et les facteurs de risques pour engager une démarche de soin. La psychologie positive change de paradigme en se centrant  sur les compétences, les causes de la santé, les facteurs protecteurs les ressources favorisant l'état de complet bien-être chez les individus.
  • La psychologie positive n'est pas la pensée positive ou la méthode du docteur Coué. Elle s’en distingue par trois aspects :
  1. C'est un sujet d'études scientifiques qui se structure depuis 1998 autour d’institutions, de chercheurs de réputation mondiale, de conférences et de journaux scientifiques rigoureux." Elle a vu le jour avec Carl Rogers et Abraham Maslow dans les années 50, mais a été officiellement fondée en 1998 par Martin Séligman et  Mihaly Csikszentmihalyi ;
  2. Cette science, bien que « jeune » se centre sur le fonctionnement optimal des individus et des organisations proposant des mécanismes fiables et reproductibles, fort des années de recherches et d'expérimentations rigoureuses. Elle ne s'appuie pas sur l’autoconviction (ou autosuggestion) du pouvoir de ses pensées, fussent-elles positives ;
  3. La psychologie positive ne s’intéresse pas uniquement au plaisir ou aux émotions agréables. Elle donne sa place aussi au dépassement de soi et à l’investissement dans des causes sociales, même s’ils impliquent des moments et des émotions temporairement désagréables.

Résumé article "Coaching et psychologie positive" du Professeur Martin EP SELIGMAN

"Le coaching est une pratique sans limites sur sa portée, sans fondements théoriques et sans accréditation significative, une pratique qui n'a pas encore développé une base empirique significative. La discipline de la psychologie positive peut fournir un coaching avec un cadre fondé sur des preuves et un champ de pratique défini. De plus, la psychologie positive peut fournir une gamme de mesures valides, des interventions fondées sur des données probantes et un point de référence à partir duquel développer des processus de formation et d'accréditation significatifs qui aideront à définir les limites d'une pratique d'entraînement responsable."
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